L’Atelier de nacre fête la Saint-Valentin
L’Atelier de nacre fête la Saint-Valentin !Bonjour à tous ! Aujourd’hui, je vous retrouve pour évoquer une fête qui parfois…divise ! Une petite idée ? Je pense que vous l’avez deviné, il s’agit bien de la Saint-Valentin ! Tous les ans, il y a ceux qui la fêtent, et puis, il y a aussi les sceptiques : ceux qui ronchonnent, qui pestent, et qui trouvent cette fête trop commerciale, trop pompeuse, trop, trop… Pour ma part, je trouve qu’il est toujours agréable de faire plaisir et surtout, de recevoir de petits cadeaux romantiques, non ? Et comme mes goûts sont plutôt traditionnels, je dois dire que j’aime bien recevoir une boite de chocolats ou alors un joli bouquet ! Mais connaissez-vous les origines de cette fête ? Cette question toute bête m’a effleuré l’esprit, et pour vous, j’ai fait quelques recherches. Quelle surprise de découvrir des choses auxquelles je ne m’attendais pas du tout ! Un condensé d’Histoire en somme, avec quelques illustrations pour découvrir ma sélection 100% Saint-Valentin : colliers, boucles d’oreilles, bracelets en nacre rouge ou blanche. Notez également que du 1er au 14 février, je serai dans la galerie marchande de Auchan à Méru. Bonne lecture ! |
|
La Saint-Valentin, des origines lointaines terrifiantesSi vous cherchez sur l’Internet, vous trouverez nombre d’articles dénonçant les origines ô combien machistes, sexistes et voire carrément horrifiantes de la Saint-Valentin. Autres temps, autres mœurs, comme on dit. Car effectivement, des traditions païennes bien ancrées dans les mœurs nous renvoient à des pratiques bien peu reluisantes et très éloignées de tout romantisme. Je ne suis pas une spécialiste, mais visiblement, cette fête dédiée aux amoureux trouverait ses premiers souffles dans la célébration des rituels païens durant la Rome Antique, se déroulant déjà aux alentours du mois de février. Les Lupercales correspondaient à la sortie de l’hiver et donc, à la régénération de toute forme de vie : à grands coups de tiges ou de lianes, les femmes étaient alors fouettées pour, d’après les dires de l’époque, les rendre fécondes. Dans certaines versions, on évoque même des rapts. Il est bien loin le romantisme ! On passe au IIIe siècle avec l’histoire du malheureux Valentin de Terni. À l’époque, l’empereur Claude II le Gothique, est un monsieur pas très rigolo dont la riche idée est d’interdire le mariage dans un but assez pragmatique : proscrire les unions, c’est selon lui une bonne façon d’envoyer davantage d’hommes à la guerre. Vous suivez toujours ? Car qui dit mariage, dit enfants, et qui dit enfants, dit peur de la mort et donc, pas trop de volontaires pour aller guerroyer. Ceci implique cela. Sauf que, voyez-vous, le prêtre (ou moine, on ne sait pas trop) Valentin de Terni, lui, continue tranquillement à marier à tour de bras, s’attirant au final les foudres du sympathique Claude… Vous devinez la suite ? Arrestation, négociations : Valentin résiste et ne démord pas de son histoire de mariage, le bougre ! Claude sort donc l’artillerie lourde : emprisonnement, et exécution programmée. Mais voilà, Valentin rencontre celle que la postérité a retenue comme la fille de son geôlier. Valentin tombe amoureux, mais se fait décapiter quand même. Certains disent que la fille, aveugle, aurait d’ailleurs retrouvé la vue la veille de son exécution… L’amour triompherait-il toujours ? |
|
Du XIVe siècle à nos joursÀ partir du XIVe siècle, en Angleterre, les angles s’adoucissent et naissent les prémisses de la Saint-Valentin telle qu’on la connait aujourd’hui. On fête alors les « valentines » pendant la semaine précédant la fête chrétienne des Brandons (période de Carême, en février). De jeunes gens s’écrivent de petits mots tendres et délicats et deviennent les « valentins ». De nombreux poètes anglais évoquent ce rituel dans leurs poèmes (Othon de Grandson ou Geoffrey Chaucer ça dit quelque chose à quelqu’un ?). En 1496, Saint Valentin devient officiellement le patron des amoureux, grâce au pape de l’époque. Sous sa forme actuelle, la Saint-Valentin, jour des amoureux détaché de toute croyance, remonte apparemment au XIXe siècle, sous l’impulsion de nos voisins anglais qui fêtent alors le « Valentine’s Day » depuis le XVIIIe siècle. En France, on s’échange alors des mots doux, sur du papier dit « valentine », ou sur de petites cartes avec cœurs, cupidons, fleurs et petits oiseaux qui chantent. Pas forcément nécessaire d’être amoureux ou en couple : cela apparait plus comme un geste simple et chaleureux, parfois même amical. Le XIXe siècle voit l’essor de cette pratique. Des millions de cartes s’échangent ! Pendant la guerre de 14, les poilus envoient même de petits mots fleuris à leurs bien-aimées à cette occasion, preuve que l’habitude est déjà bien ancrée dans les mœurs. Et puis, la Seconde Guerre mondiale et l’arrivée de l’armée américaine achèvent de dresser l’esquisse de ce qu’est devenu ce jour un peu spécial, entre plaisir d’offrir et petites attentions d’un jour : là-bas aussi, on échange déjà quelques mots pour la Saint-Valentin depuis des décennies. Depuis les années 50, la Saint Valentin fait ainsi encore tous les ans des heureux dans l’Hexagone… |
|
Commentaire(s)
Laissez votre commentaire ici